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Saladin · rêveur Inscrit le: 19 Fév 2005 Messages: 5

voici un texte écrit il y a de cela plusieurs années, lorsque les cheveux blancs étaient absents. C'est le Prologue de l'histoire des Kachis, peuple conquérant.

C'est somme toute assez amateur. Smile

Prologue

La chaleur de la jungle l’étouffait. La pesanteur de l’humidité lui collait à la peau, tel le spectre de la peur qui le poussait toujours à avancer sans lui laisser le temps de réfléchir dans quelle direction il posait ses pieds. Depuis deux jours durant cette atmosphère l’enveloppait. La rencontre n’avait pas eu lieu comme prévu. La peur l’avait tenaillé, foudroyé par une peur incommensurable, inimaginable.

Cela faisait deux semaines que Thulas avait pénétré dans la jungle. Il avait intercepté un message qui traitai de la contrebande fleurissante de Mythor. Depuis sa retraite, Thulas s’était recyclé dans l’interception de message et le chantage. Ce n’était certes pas aussi excitant que le pillage de villages isolés et aussi payant que le meurtre de personnalité connue, mais cela avait le mérite d’être moins stressant et d’être un travail plus intellectuel que le pillage intensif de village. C’est suite à l’interception de ce message, que Thulas, eu l’idée de reprendre du service et d’aller voir du côté de Mythor. Étant un personnage assez connu de ce type d’activité, il n’aurait sûrement pas de difficulté à se faire engager et même d’ici plusieurs mois, devenir le chef de cette bande. Il était permis à tous de rêver. Dolphys le permettait après tout.

Le coucher de soleil promettait d’être à couper le souffle. Niché sur le flanc d’une colline, Thulas contemplait le coucher de soleil. De la colline, il apercevait le camp de contrebandier qui fourmillait au fond de la vallée. Chose étrange, les portes du camp n’était pas gardé. Thulas en concluait que les gardes étaiebt postés aux endroits stratégique autour du camp, et que probablement il était déjà repéré. Cependant, Thulas n’avait pas eu de difficulté à s’approcher à distance de vue du camp. Il méditait ce problème quand il sentit une présence l’observer. Il glissa lentement sa main vers le pommeau de son épée pour communiquer avec elle et projeta sa pensée vers son épée qu’il avait lui-même enchanté.
Alors ? fit Thulas dans sa tête.
Aucune réponse.
Pour la première fois de sa vie son épée ne lui répondit point .
- Cessez immédiatement, fit une voix grave qui donna la chair de poule à Thulas. Votre épée ne vous servira plus.
Thulas se retourna immédiatement, vif comme un chat, les réflexes aiguisés par des années d’entraînement.
Ce qu’il vit lui glaça le sang. Ses années d’entraînement ne pus l’empêcher de frémir. Un personnage sorti tout droit d’une légende se tenait sur la crête de la colline voisine à environ mille pieds de lui avec un rictus méprisant. Thulas n’attendit pas la fin du coucher de soleil pour conclure qu’il n’avait pas grand chance de survivre à ce merveilleux crépuscule naissant d’entre les étoiles. Il prit ses jambes à son cou et courut dans la direction opposée. Sa fuite sembla déstabiliser la créature, car elle ne broncha pas, et de ce fait, Thulas se permis un peu d’espoir. Peut-être que la créature n’était qu’une illusion créé par les contrebandier pour effrayer les imposteurs. Cependant, Thulas décida de retraiter pour tenter une nouvelle approche plus tard, car pour le moment, il devait à tout prix reprendre ses esprits.
Thulas décida qu’il avait assez couru après environ 2 lieux et pensa à s’arrêter un peu pour reprendre son souffle et monter le camp pour la nuit. Et réfléchir à ce qu’il avait aperçu, analyser les événements. Aussitôt, cette pensée émise, il sentit cette présence qu’il avait sentie près du camp des contrebandiers et sut, avec une certitude absolue que de croire que la créature était une illusion était illusoire. Les entrailles se nouèrent dans son estomac.
Si jamais Thulas avait eu la permission des Dieux de choisir, il aurait préféré mourir la veille que de vivre cette journée. Mais les Dieux réservait de bien belle surprise, mais le qualitatif de «belle » était relatif à la personne semblait-il.
Il repartit de plus belle. Pendant deux jours, il courut à en perdre sa voix, ne s’arrêtant que pour reprendre son souffle et à chaque fois il sentit cette présence qui paralysait son cerveau. À la fin de cette deuxième journée, il sut qu’il n’arriverait jamais à Parine vivant et se décida à percer la nature de son ennemi. Il incanta pour connaître sa nature. Ce qu’il apprit lui vola tout espoir qu’il avait. Il n’avait jamais ressentit autant de haine, de ruse, de Mal dans une personne, comme si, en un moment donné, si minime soit-il, tout le Mal possible était concentré en un point donné.
- Contemple ma nature mortel, car nul doute que ton âme me servira au-delà de ta mort.
Thulas sentit une pression énorme sur son cerveau. Le sang coula de ses oreilles et au moment de s’enfoncer dans les ténèbres bienfaisantes, il contempla la vraie nature de l’être.
Ils étaient de retour.

franc11 · Posté le: Ven 25 Mar 2005 12:22 pm Sujet du message: Re: Les Kachis

Un texte très intéressant à mon humble avis. Je me permettrai de commenter brièvement et de façon très subjective, alors tu en fais ce que tu veux de mes commentaires. Very Happy

Ce prologue commence bien le récit, on embarque, c'est assez mystérieux pour nous intriguer et nous amener à continuer la lecture. C'est le genre de début d'histoire qui me plait.

Le style par contre est inégale, mais c'est assez secondaire pour une première ébauche. Il y a de bons passages par exemple:

Saladin · rêveur Inscrit le: 19 Fév 2005 Messages: 5

Merci pour les commentaires. Plusieurs sont pertinents, surtout les compliments Laughing

Sans farce, je suis bien d'accord avec la majorité de ce que tu me dis. Excepté peut être ton désir concernant des précisions sur la nature de l'incantation et, dans une moindre mesure, la nature de la créature. Comme c'est avant tout un prologue, je crois nécessaire de laisser planer le mystère sur ces détails (surtout l'incantation). Quant à la créature, je crois aussi que je pourrais préciser le tout, ou créer un passage plus explicite avant sa mort.

Quant à passer d'un extrême à l'autre, je suis bien d'accord. Smile

Merci!
Je vais retravailler un peu le texte certainement. Probablement cet été (je me cherchais justemment un projet!).